Bis repetita ...

7 septembre 2006

Et oui ...
Ce soir c'était genre "Ring, ring, ring the telephone" ...
Au bout du portable, Christophe.
A chaque fois je fonds.
Non, je ne suis pas la Patxi midinette que certains veulent bien croire que je suis.
Mais au téléphone c'est l'accent chantant de Christophe qui me fait craquer.
J'ai l'impression d'être en vacances.
Même si mon petit pou (c'est un surnom affectueux, si) est bordelais, il n'en a pas moins cet accent du sud ouest qui me rappelle mon pays basque adoré.
Qui me manque tant.
Comme lui d'ailleurs.
Mais mon pays basque je le retrouverai dès ce week end pour des vacances bien méritées et reposantes.
Lui, mon autre passion, je ne le retrouve qu'au hasard de moments de liberté que lui laisse sa vie de couple.
Des coïncidences aussi.
Je l'ai déjà écrit mais je crois que c'est un chemin subtile qui sépare la coïncidence du destin.
Et Christophe quoi qu'il en pense.
Quoi qu'il en dise.
Quoi qu'il en vive.
Christophe était mon destin.
7 ans déjà que nos routes se sont croisées par hasard un dimanche soir, sous un escalier dans un bar bondé.
Enfumé.
Nos petites tailles nous ont rapproché.
Nos vies se sont mêlées.
Emmêlées.
Démêlées...
Ce soir nous nous sommes recroisés.
Dans ce bar d'il y a 7 ans.
J'aurais aimé avoir la force de lui dire combien je l'aime et combien il me manque dans tous les instants de ma vie.
Combien ce Bachert dont je vous ai déjà parlé nourrit bien souvent mon inconscient...
Combien sans lui, je n'arrive plus à donner un sens et un but à ma vie.
Combien sans lui je m'abrûtis dans un travail intéressant mais idiot aussi.
Combien j'aurais aimé partager ces vacances avec lui.
Seuls.
Rien que nous deux.
Entre mer et montagne.
Dans le bois de Chiberta...
Mais je vais partir seul.
Mais demain je vais vivre seul.
Sans lui.
Sans les autres aussi.
Depuis, comme je l'ai déjà écrit, je n'arrive plus à me fixer.
Quelle chance il a, l'autre.
Celui que Christophe aime aujourd'hui.
Moi je ne suis plus qu'un souvenir...
Un bon moment sous l'escalier....
Grâce à lui j'ai inventé le mot amour et je l'ai fait rimer avec ma vie.
Grâce à lui l'amour m'a inventé.
Reste à vivre sans lui aujourd'hui.
Bonne nuit.