Nos jours heureux ...

Un joli p'tit film...
je vous le conseille.
Ça sort mercredi ...
J'ai eu un peu peur quand je suis arrivé à la projo.
Des gens sortaient de la salle et croisaient et en croisaient d'autres...
" Je viens de voir une merde ..."
Mauvais présage.
En plus la journée avait été longue.
Une conjonctivite due au pollen qui ravage Paris.
Deux interviews, dont une drôle avec Garou qui lui avait un orgelet.
Une plus chiante avec Guillaume Canet, qui pour moi est définitivement aussi étoffé qu'un film transparent protecteur pour la bouffe ...
Bref, huit reportages en cours, une journée de folie et cette projo au Planet Hollywood...
Qui comme toujours refoule du goulot, génial payer cher de la bouffe de merde avec en prime l'odeur qui va avec !
Quand est ce qu'ils vont les réparer leurs chiottes...
Ça refoule jusqu'au VIP, la boîte voisine de Jean Roch ...
Enfin bref je rentre dans la salle, avec l'angoisse de m'endormir devant un navet ...
Dés le générique pourtant la forme est revenue ...
Un générique comme au temps des comédies américaines ou françaises des années soixante.
Un Jean Paul Rouve version 1992, chevelu, aussi parfait que d'habitude.
Un vrai frégoli.
Cette fois ci il est Vincent Rousseau qui va diriger sa première colonie de vacances !
Entre les animateurs complétement déjantés (Marylou Berry, Omar Sy, ...), les gamins intenables (mention spéciale à Arthur Mazet) les visites surprises de "Jeunesse et Sport", la cuisine haute en couleur de Jean Benguigui, ces 3 semaines vont être plus mouvementées que prévues !
Colonie de vacances ne veut pas forcément dire vacances pour tous !
Et c'est un vrai plaisir que de découvrir ce petit film sans prétention aucune, si ce n'est que de nous faire rire.
De repenser à notre enfance et ces moments délicieux de notre enfance pleine d'insouciance.
De liberté.
De folie.
Où demain n'est pas grave.
Toledano et Nakache nous livrent un joli petit film.
Chaque acteur a son histoire.
Toutes ces histoires vont se confondre le temps des vacances.
De fous rires en émotions, de rencontres surprenantes en situations impossibles, petits et grands vont vivre plus fort, plus vite et se faire ces grands souvenirs qu'on garde toute sa vie.
On sort de ce film avec le sentiment d'avoir goûté un instant la fraîcheur des jours heureux.
Mention spéciale aussi à Jacques Boudet le père de Vincent/Jean Paul, l'homme qui fait le lien entre jeunesse et vieillesse.
Passé et présent.
Relais entre les générations.
Une fois la lumière rallumée j'ai compris que ceux qui sortaient de la projection d'avant avaient vu un autre film...
Celui sur Paris vu par ...
Moi j'ai bien aimé mon petit film.
Il m'a ramené quelques années en arrière.
A l'époque de l'insouciance.
Où je n'avais pas à me poser de questions.
Sur moi.
Sur les autres.
Sur la vie.
Je ne suis plus cet enfant aux cheveux blonds qui partait en colonie de vacances.
Je suis moi.
Celui qui doit faire des choix.
Et assumer ce qu'il n'est pas.
Paraître et apparaître.
Au milieu de nos jours heureux !

Comments

[pierre]

Merci pour la critique ca donne envie d'aller voir ce petit film :=) et euh pour le planet hollywood je crois que tu as raison.. j'y suis allé pour la premiere fois au début du mois pour une projection privée comme toi et euh j'ai trouvé ca somnbre, poussieureux et dans les toilettes on est loin de la sécheresse annoncée pour cet été bouh.
by the way il devait etre mignon le tit nain aux cheveux blonds ;)