SOUTENONS GARFIELD !

Recommandé par des Influenceurs.

Nom de code, Garfield. En fait c'est un proviseur d'un lycée de Mende en Lozère, révoqué le 9 janvier pour avoir animé un blog jugé trop osé. Le proviseur avait été accusé par cette même Éducation Nationale d'avoir animé un blog où il évoquait son homosexualité à travers des «écrits et photos pornographiques». Cette lecture des faits, défendue par Paul Desneuf, directeur de l'encadrement au ministère de l'Éducation nationale, n'a jamais pu être prouvée et a été fortement contestée à la fois par l'intéressé lui-même, le syndicat des personnels de direction de l'Éducation nationale (SNPDEN), ses collègues, des parents d'élèves et de nombreux blogueurs. Jugée «particulièrement sévère» par le SNPDEN, elle avait provoqué un grand émoi dans la blogosphère dont Libération s'était fait l'écho. Profondément meurtri, Garfield -le surnom du proviseur sur son blog où il apparaissait de manière anonyme- avait qualifié cette révocation de «disproportionnée» et de «décision administrative infâmante».

Cette suspension «prend effet le jour de la notification, soit ce 3 février. En conséquence, il reprendra des fonctions dans l'Éducation nationale à compter du 4 août» prochain, date à laquelle «un poste lui sera attribué», a précisé le rectorat. Tout en se félicitant de cette «révision de la décision, très rare dans l'administration», son avocat Laurent Hazan continue de trouver la sanction très «lourde». «D'une certaine manière, l'administration reconnaît son erreur en revenant à une attitude plus conforme à la réalité des faits, sans plus parler de pornographie, explique-t-il, mais la sanction reste encore très lourde en regard des erreurs reprochées à mon client. C'est bien la preuve en tous cas, conclut-il, qu'ils s'étaient lourdement trompé.»

Bonne nouvelle, Garfield pourra retravailler d'ici quelques mois. Il a vu sa sanction ramenée à une suspension d'«un an, dont six mois avec sursis», a annoncé en fin de semaine dernière le rectorat de l'académie de Montpellier. Cette décision fait suite à un recours gracieux du proviseur auprès du ministère de l'Éducation nationale après sa révocation.

Quel merdier ! Tout cela pour un blog... Menfin ...Bon ben va falloir faire gaffe alors !
A bon entendeur ...