Marais... cage

Oui en ce moment je me sens un peu en cage.
Aucun moment de liberté.
Beaucoup de travail.
Les transports en commun qui déraillent, dans le bon sens du terme.
2 heures et demie pour rentrer vendredi soir, alors qu'en temps normal je suis chez moi en 35 minutes, porte à porte.
Du coup j'étais très chafouin.
Ai fini le chemin à pied.
Faut dire que, dès le matin, je savais que j'allais vivre une journée de merde.
C'est la fin de l'année.
Nous allons subiire une énième réorg' pour accompagner les changements du Groupe.
De fait, beaucoup de consultants avec qui je travaillais depuis près de 3 ans vont partir, emmenant avec eux une partie de la culture notre entreprise.
L'un d'entre eux, a déjà commencé à travailler chez un de nos concurrents !
Mon poste, "tellement envié", n'est jamais légitimé par quelque réorg' que ce soit et je m'en vais encore jouer les pompiers jusqu'à la fin de l'année.
Noël, les vacances au ski, les spéciales de fin d'année, les rétros 2008, qui a été le sportif de l'année.
J'en passe et des meilleures.
Mais le Nain a tellement de congés en retard, qu'il ve leur dire M...
Ben oui, qu'ils la fassent sans moi la refonte de fin d'année.
De toute façon, c'est encore bibi qui récoltera le rôle du méchant.
Celui qui dit non.
Non à tout en ce moment d'ailleurs.
Vendredi soir, justement, j'avais rendez-vous dans le Marais avec un possible gentil garçon.
Je l'ai éconduit.
Suis rentré chez moi, bouder sur mon canapé.
Tout est triste autour de moi.
Même le Marais d'habitude si vivant, est vide.
Ma copine du bar tabac de la rue des Archives égréne des journées toutes plus tristes les unes que les autres et ce ne sont pas ces ridicules guirlandes bleues et blanches qui allumeront des étincelles dans les yeux des passants.
Même les bobos sont dubitatifs.
Un cadre n'est pas à l'abri de se retrouver demain sur le trottoir.
L'aura pas l'air con sous ses lumières blanches et bleues.
Pendant ce temps là les politiques s'en foutent.
Le Nain de l'Elysée commence à regretter de s'être fait élire Nicolas 1er, roi du Merdier.
Et ce n'est pas avec la gauche la plus conne du monde que nous allons nous en sortir.
Au PS, on vit d'Aubry et de Furher...
Et pendant ce temps-là notre monde judéo chrétien capitaliste coule lentement mais sûrement sous les yeux des Chinois, des Islamistes et de tous les groupuscules qui n'attendent que nous ne soyons à genou pour nous asséner le coup de grâce ou nous forcer à tendre la main pour nous donner de l'aide.
Ouh la, le Nain tu nous fais peur...