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le blog du nain de jardin masqué
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28 janvier 2007

Humeur ? Tu meurs ? Tumeur ...

... Parce que, oui je ne voulais pas mettre ce post dans la catégorie de mes humeurs, car aujourd'hui mon humeur est personnelle.
Je ne vous parlerai donc pas des élections, des pressions de monsieur Nicolas S. au bureau, de ma bataille avec les RH pour que les gans que je fais bosser soient payés, de moi et de mon canapé ( ps Lara, il n'y a que moi qui puisse faire l'amour avec mon canapé ! )
Par pur égoïsme, je "me" parle beaucoup de moi en ce moment.
C'est peut-être la saison ?
C'est peut-être parce que ce matin j'ai du remettre un pull ?
A cause de cela ?
parispluie1Paris sous le froid, Paris sous le chaud ?
Même les saisons ne sont plus là.
Mes fleurs sur le balcon se demandent si elles doivent mourir ou refleurir ...

Çomme elles, ça fait un petit moment que je traîne cette envie de rien.
De mal être.
Pourtant ma vie n'est pas si triste que cela.
Pourtant tout n'est pas grave.
Je ne suis pas SDF... ( Enfin pour le moment, merci m'sieur de Villepin ! ).
J'ai un boulot ... ( Enfin pour le moment, merci patron ! ).
J'ai un peu d'argent ... ( Merci monsieur des impôts ! ).
Mais bon, je suis en manque d'équilibre...
Je ne vais pas trop pleurer sur mon sort, mais en ce moment, avec les témoignages de mon entourage, avec les blogs que je lis, je suis en train de prendre conscience d'une chose : à l'âge que j'ai, je vis de plus en plus seul !
Je sais je vous en ai déjà parlé...
Tous mes potes sont casés, marriés, partis au loin ...
Et moi je suis toujours le loup solitaire qui erre dans la vie et les rues de Paris.
Une ville où l'on peut facilement vivre seul.
Où l'on peut mourir seul aussi.
Rappelez vous la canicule de 2003 et tous ces corps jamais réclamés.
Pierre Delanoë a écrit pour le grand poéte du 20 ème siècle Michel Sardou (Sic ! Aie la culture du Nain !!!) ces quelques phrases :
" ... Dans les villes de grande solitude,
Quand l'alcool s'est évaporé,
Je replonge dans la multitude
Qui défile au pas cadencé.
J'ai peur d'avoir brisé des vitres,
D'avoir réveillé les voisins
Mais je suis rassuré très vite :
C'est vrai que je ne casse rien..."
Voilà où on peut en arriver, quand on y regarde de plus près...
Être seul dans cette grande ville apporte parfois certains avantages.
On peut y être anonyme.
On peut y vivre sa vie, sa sexualité, ses travers, sans que personne n'en sache rien.
Mais on peut aussi y être terriblement seul.
C'est un peu ce que je ressens en ce moment.
Le matin quand je
rejette les draps de mon grand lit à deux places, il me semble bien vide et j'aimerais le voir rempli de mon corps et de celui de l'autre.
Rempli aussi d
e sentiments.
Simples ou exagérés.
Mais il n'y a rien.
Souvent je me demande ce que je fais dans cet univers, où certes je peux combler mes aspirations, mais où la vie à deux n'existe pas.
Ou rarement.
Voilà pourquoi j'ai de plus en plus de mal à fréquenter ce Marais et ses bars.
Tout y est superficiel.
Basé sur la séduction, et, au final le cul.
J'en veux pour preuve un ami à moi.
Plutôt mignon.
Fraîchement arrivé de sa province natale sur le marché parisien de l'homosexualité.
Jolie petite gueule.
Un amour de garçon non encore perverti par l'intelligentsia du C... , bar où l'on croit que le monde tourne autour de vous.                                                                                                                                                         
Vous les 200 crânes rasés, surmodés et bodybuildés qui croient faire ce que la vie gay doit être.
Bref tout le monde n'avait d'yeux que pour lui ...
Malheureusement de graves problèmes familiaux le rappellent dans sa province natale.
Depuis 15 jours il n'intéresse plus personne...
Et ce fameux bar qui nous pronaît il y a deux mois encore l'image de la solidarité communautaire parce que la police voulait lui reprendre 2 mètres de terrasse et des milliers d'euros de chiffre d'affaires...
Et bien de ce bar, pas un n'est venu le consoler.
Au contraire, tous ont tourné la tête.
Il a pleuré.
Il a quitté Paris.
Il y a des jours où j'aimerais faire comme lui.

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Commentaires
A
c'est vrai qu'on le voit plus beaucoup Julien...
L
Ben alors mon nain, qu'est ce qui se passe ? p'tit coup de blues ?<br /> (être casé, marié n'est, à mon avis, pas un critère ni d'équilibre, ni de bonheur...)<br /> (c'est vrai que je ne peux vraiment pas me passer de parenthèses quand j'écris un truc moi !!!)
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