"Pendant ce temps-là, la droite baisse le rideau pour cause d'inventaire..."

L'été est vraiment fini.
Ce soir le ciel s'assombrissait doucement.
Augurant un week-end gris et pluvieux.
Plus frais aussi.
Dernier point placé à la fin de l'histoire de l'été : l'université PS de la Rochelle qui fera les choux gras des éditorialistes qui reprennent le chemin des studios et plateaux lundi.
La Rochelle, donc.
Le bal des faux culs.
Des faux fuyants.
On se presse autour des uns et des autres.
On essaye, tels un petit poisson, de se mettre dans le bon courant.
La destination en vue, "hiptser" du moment ?
La Hollande bien sûr !
Certains s'y voient déjà et caressent "le fol" espoir d'en faire partie.
D'autres "valsent" de ci de là...
Cahin caha.
Va trotine petit monde politique.
Tous ces jeunes socialistes promus ministres, alors qu'il y a 5 ans à peine, il faisaient des fiches pour leurs illustres ainés.
L'image de la droite empêtrée dans son droit d'inventaire, prononcée par Ségolène Royal lors du discours d'ouverture, pourrait avoir un effet boomerang.
Car la gauche n'est pas mieux.
On change juste les méthodes.
On est presque chez Mazarin.
Sans doute un clin d'oeil du vieux François à la cour de Solférino, lorsqu'il appela sa fille Mazarine.
Il existe au Sénat la bibliothèque Médicis.
On y croise beaucoup de dignitaires socialistes.
Encore un clin d'oeil.
Je m'amusais, tout à l'heure, de voir un jeune ministre gambader tel un enfant dans les pas dde son ministre de tutelle.
Comme un souriceau essayant de faire ami avec le chat.
Le chat qui reste un chat.
Qui, quand il le voudra, d'un coup de griffe assassin, balaierai tous les espoirs et chances de ce souriceau.
Et Ségolène, de leur rappeler à tous : "François Mitterrand qui avait trouvé sa notion du temps : il faut donner du temps au temps, comme le cognac charentais qui passe deux fois dans l'alambic, l faut donner du temps au temps."
Décidément, elle a de la ressource la Madame...
"Seuls sont perdus d’avance les combats qu’on ne mène pas."