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le blog du nain de jardin masqué
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27 juillet 2013

Humeur perso

solitude

Parce que, oui je ne voulais pas mettre ce post dans la catégorie de mes humeurs.
Aujourd'hui, mon humeur est personnelle.
Je ne vous parlerai donc pas du pape à Rio, des orages de la nuit qui ont bien rafraîchi mon appartement ou même encore des cons qui sont en train de saborder l'audiovisuel public français...
Merci Aurélie !
Par pur égoïsme, je "me" parle beaucoup de moi en ce moment.
C'est peut-être la sason et la chaleur qui nous rendent indolents, reclus sous le ventilateur, sur le canapé, volets tirés ?
A cause de cela ?
Paris sous les orages et la canicule ?
Ça fait un petit moment que je traîne cette envie de rien.
De mal être.
Pourtant, ma vie n'est pas si triste que cela.
Pourtant, tout n'est pas grave.
Mais bon, je suis en manque d'équilibre...
Je ne vais pas trop pleurer sur mon sort, mais ma solitude de tous les étés m'a fait prendre conscience d'une chose : à l'âge que j'ai, je vis de plus en plus seul !
Mes amis sont en vacances.
Tous mes potes sont casés, marriés, partis au loin ...
Et mo,i je suis toujours le loup solitaire qui erre dans la vie, la ville et les rues de Paris.
Une ville où l'on peut facilement vivre seul.
Où l'on peut mourir seul aussi.
Rappelez vous la canicule de 2003, tous ces corps jamais réclamés.
Pierre Delanoë a écrit pour le grand poéte du 20 ème siècle Michel Sardou (Sic ! Aie, la culture du Nain, la honte !!!) ces quelques phrases :
" ... Dans les villes de grande solitude,
Quand l'alcool s'est évaporé,
Je replonge dans la multitude
Qui défile au pas cadencé.
J'ai peur d'avoir brisé des vitres,
D'avoir réveillé les voisins
Mais je suis rassuré très vite :
C'est vrai que je ne casse rien..."
Voilà où on peut en arriver, quand on y regarde de plus près...
Être seul dans cette grande ville apporte parfois certains avantages.
On peut y être anonyme.
On peut y vivre sa vie caché.
Sa sexualité?
Ses travers, sans que personne n'en sache rien.
Mais on peut aussi y être terriblement seul.
C'est un peu ce que je ressens en ce moment.
Le matin quand je rejette les draps de mon grand lit à deux places, il me semble bien vide.
J'aimerais le voir empli de mon corps et de celui de l'autre.
De mon insaisissable petit salaud.
Petit renard des déserts de glace.
Ou de quiconque voudra me montrer un peu de douceur et de chaleur.
Ce lit, donc, je le voudrais empli de sentiments aussi.
Simples ou exagérés.
Mais il n'y a rien.
Souvent je me demande ce que je fais dans cet univers.
Certes je peux y combler mes aspirations.
Mais où la vie à deux n'existe pas.
Ou rarement.
Voilà pourquoi j'ai de plus en plus de mal à fréquenter le Marais et ses bars.
Tout y est superficiel.
Basé sur la séduction, et, au final le cul.
Pas gay tout cela.
Monotone même.
L'été est déjà fini dans ma tête.
Je me sens une humeur d'écolier qui doit préparer son sac.
Enième rentrée à préparer.
De plus en plus musclée face à la concurrence.
Vite à la pharmacie.
Vitamine C, magnésium, calcium...

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