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le blog du nain de jardin masqué
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25 juillet 2013

Aller où l'amour me mène...

voilier

A ceux qui se sont posé des questions quant à ma sexualité, pourtant de plus en plus apparente à la lecture des postes précédents, je réponds ceci :
L'homme qui se cache derrière le nain a vécu.
Dès l'adolescence, il savait qu'il pouvait aimer.
Éprouver des sentiments.
Première érection en lisant en cachette un livre érotique piqué dans la bibliothèque de mon père.
Puis ce liquide qui sort du sexe sans que l'on vous ai prévenu de quoi que ce soit.
J'ai vite rangé ce livre en me disant que Maïté (oui c'était son nom je m'en souviens) l'héroïne du bouquin avait de drôles de pouvoirs sur mon corps ...
Je découvrais alors des plaisirs nouveaux sous la couverture....
Non pas celle du livre, celle de mon lit qui cachait mes nouvelles aventures dans le monde du fantasme.
Puis l'adolescence.
Paris.
Capitale de tout et du n'importe quoi.
Premiers émois, mais j'y reviendrais.
Premières sensations à tire d"elles".
Ces filles qui vous posent des baisers longuement accordés.
Vite repris.
Puis le bateau ivre de mes amours a pris le large avec mes 18 ans.
D'un coup d'"elle", j'allais aussi à la découverte des sentiments, maître de mon navire.
Allant d'"il" en "il", mais sans jamais accoster vraiment.
"Ils" ou "Elles" n'étaient plus là.
Pris dans le tourbillon des découvertes, je me suis abandonné.
Laissé faire.
Piéger.
Évitant par chance les écueils de la vie, les épidémies rencontrées en chemins.
Quand j'allais de port en "porc".
Ce dernier mot n'étant bien souvent que le reflet de mon avilissement.
Je n'ai jamais pris de drogue.
Le sexe était mon adrénaline.
Me suffisant donc à aller de "porc" en "porc", où bien souvent je me retrouvais sous ces traits.
En me regardant dans la glace.
Parfois en voyant le chemin parcouru par ma vieille coque, je repense à tout cela.
A tous les marins que j'ai croisés ou embarqués.
Toutes les belles que j'ai saluées ou honorées.
Que reste-t-il de tout cela ?
Rien, si ce n'est de fugaces souvenirs.
Des plaies parfois ravivées par un vilain sel de mer.
Mon navire à voiles ou à vapeur, comme le voudra le reste de mon existence avance contre vents et marées.
en essayant de ne pas trop tanguer.
A la recherche d'un lieu ami où enfin accoster et me reposer.
Faites que les Dieux et les vents me soient favorables.
Je suis bien tombé sur un garçon récemment.
Petit salaud.
Il était passé dans ma vie comme ami, il y a longtemps.
Il est revenu, il y a peu de temps, comme amant.
Il est attachant.
Touchant.
Il me remue les voiles.
Il me donne envie de les faire frémir.
De partir sur la mer à deux.
Mais à peine embarqué, il veut regagner la cote.
Il est farouche.
Il est adultère.
Devrai-je rester au port ?
A l'attendre?
Mon coeur dit oui.
Ma tête dit non.
Tant pis.
J'embarque à nouveau.

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