Les fêtes sont finies...

Fête de la Musique.
Gay Pride.
Entre soleil et orages violents.
C'est lété depuis depuis quelques jours et les fleurs du balcon perdent déjà de leur éclat...
Trop d'eau.
Trop de soleil.
Pas assez d'eau.
Pas assez de soleil.
Mes oeillets ont pourri.
Les fleurs n'ont plus la vigueur des beaux jours de printemps.
Bientôt elle perdront leur éclat pour lentement mourir dans la chaleur de la saison qui s'installe.
Je suis d'humeur maussade.
Drôle de lendemain de fête.
Je ne bosse pas aujourd'hui.
Je réupère après le week-end de folie Michael Jackson.
Too bad a itré Libé.
Le Mozart de la pop est mort disait un excellent confrère charentais.
Attendons la suite.
Pendant ce temps-là Mouss Diouf ne va pas bien non plus.
Fara Fawcett a été occultée.
Charlie défend beaucoup moins bien ses drôles de dames.
Nom que l'on doit à Jacques Martin.
Car ses Charlie's angels auraient pu être traduites en Anges de Charlie.
Mais Martin qui avait acheté le programme pour ses dimanches après-midi,avait choisi ce titre en raison de sa passion pour louis Jouvet et son Drôle de drame.
Je suis passé dans le Gay Marais hier.
Même ambiance que d'habitude.
Ils étaient tous là.
Fiers.
Une fois par an.
En même temps, on croise quelques têtes nouvelles.
Ceux qui ne sortent qu'une fois l'an pour afficher leur visibilité.
Ceux là je les aime bien.
J'aimerais les croiser davantage.
Plus que ces mecs qui te toisent avec leur polo Fred Perry vert ou rose fluo.
Même les skins sont passés à la fashion moulinette.
Enfin c'est la vie.
Soit je vieillis.
Soit je deviens con.
Peut-être les deux à la fois.
Vais aller jardiner.
Faire les soldes.
Un peu de repassage.
Un peu de sport.
Et puis volià.
Je bosse le week-end prochain.
Cela ne m'étais pas arrivé depuis deux mois.
Comme cela va me faire bizarre !
Encore quelqus jours et le 14 juillet passé, tout va s'accélérer.
La France entrera en léthargie.
Et en même temps tout passera plus vite.
La vie à Paris les cons en moins.
En attendant cette rentrée que l'on nous promet chaude.
Difficile.
J'ai lu le rapport soit disant secret sur la grippe A.
Cela fait froid dans le dos.
je pense à mes parents.
Plus vulnérables.
Il parait qu'il n'y aura pas de vaccin pour tout le monde.
Comment va-t-on expliquer à certains qu'on veut bien les sauver et à d'autres qu'on va les laisser crever ?
Je n'aimerais pas faire partie des hautes instances de l'Etat à ce moment-là.
Allez le Nain, un peu de baume au coeur.
Les cosmos du balcon t'attendent !

Comments

[mistergach]

"But there ain't no peace on earth man – Maybe peace when you die" Marrvin Gaye
Maybe this is enough to cheer up, facing reality.
Never surrender!
Many good vibes.
Mr G

[marco]

"Il faut cultiver son jardin" et il faut prendre parfois cette maxime au sens premier.
Cela nous repose des incompréhensions de la vie. Tu écris avec ce parfum de légèreté grave et profonde que seules savent exhaler les fleurs à la trop courte existence (trop courte comme la nôtre). En attendant, nous qui jouons aux cartes dans un train qui roulent vers l'inexorable rêve de Mike (La mort) une petite pensée me vient à l'esprit : "En fin de compte, tout s'arrange, sauf la difficulté d'être, qui ne s'arrange pas" de Cocteau, citant Fontenelle sur son lit de mort. Je te recommande chaudement "La difficulté d'être" de Jean Cocteau, qui devrait devenir ton livre favori car tu rejoins souvent la lucidité de l'auteur.
Mais oublions nos miasmes, pensons aux jeunes détenus sur leurs grabas (par ses chaleurs !!) , aux vieux aussi et à tous ses malades qui pleurent plus l'existence que nous et doivent faire tant d'effort pour se faire une raison.
Ah, beauté de la nature qui se contente d'attendre la pluie et se satisfait aussi du dur soleil, pourquoi n'avons-nous pas cette nonchalence végétale et insousciante des go-go boy de 20 ans dansants sur des chars ? cette insousciance que nous ne devrions jamais perdre, cette ingénuité devant le bonheur qui nous attend au coin de la rue, ton coin de rue par exemple.
Moi c'est plus compliqué en campagne où je ne croise que des animaux errants vers un point d'eau à la nuit tombante et auquels j'envie cette fuite en avant qui est souvent la nôtre.
Allez, mon nain aimé (la licence poétique me permet d'oser écrire ce sentiment harcelant): tu trouvera ton point d'eau, et crois-moi, tu en seras rassasié !!! Ton petit Marco