Coup de grisou au PS !

Et voilà que ça recommence.
Comme si ces abrutis (excusez, mais je suis en colère !) n'avaient pas pu régler leurs comptes avant, plutôt que de le faire aux yeux de la terre entière.
Ridicule la Martine qui semble avoir avalé un fût de bière et ressemble de plus en plus à un petit tonneau aigri. Qu'est ce que ça va être quand les gaz seront lâchés.
Bertrand lui aussi, se drapant dans dignité, plus caricature que son guignol.
On a l'impression qu'il va nous ressortir le coup des JO ratés.
Le plus stable et le moins équivoque pourrait être sans doute le petit Benoît.
Avec son air premier de la classe, récoltant des 10 sur 10 à l'école des fanés...
Dieu que ce parti est exsangue.
Dieu que ce parti est vieux.
Pas rénové.
Même la Madame semble regretter d'être emportée par cette tourmente.
Jetons l'eau du bain et les bébés avec.
Manquerait plus qu'on rappelle Jospin.
De toute façon ce parti n'existe plus depuis François Mitterrand.
Le vieux roublard avait devancé Nicolas Sarkozy en muselant les éléphants.
Tous à sa botte.
Ceux qui résistaient étaient aussitôt cramés, explosés en place publique.
Qui aurait eu l'audace de remettre en place un chef qui avait mis 12 ans à parvenir à ses fins ?
L'ancien résistant, celui qui avait défié le général.
Je détestais le personnage mais au moins on peut lui reconnaître cette constance.
Et voilà, aujourd'hui nous avons en France comme seul parti d'opposition une espèce de confrérie qui s'entre déchire pour avoir le bonheur de boire le calice qui contient le Saint Graal.
Qui est cette Martine pour oser revendiquer cela ?
Une pauvre fille à papa, reine des tondeuses à gazon honteuse, méchante au point que cela lui en a enlevé toutes traces de beauté.
Bertand, un succès parisien, quii tente tant bien que mal d'exister hors du périphèrique qu'il ne dépasse jamais.
Ah oui Paris Plage et les rues piétonnes !
Cela rassure les bobos, mais cela n'a jamais été un geste politique fort.
Même sur sa vie privée, ceux qui comme moi ont le même penchant, n'arrivent pas à être séduits par le roquet qui aboie tout le temps.
Pour l'avoir croisé professionnellement je peux assurer que l'image du gentil bonhomme lisse qu'il veut faire passer est à l'inverse de la réalité.
Même Pierre Bergé lui a préféré Ségolène.
Quant à Benoît, il est sûr de ses convictions, il a de jolies cravates.
Mais cela est il assez pour faire avancer un parti ?
Et puis ces retournements de vestes, la vie dans les sections.
Ce parti est daté, de l'époque des soviets.
Dictature.
Autre époque.
Aucune liberté d'expression à l'intérieur.
Faits du prince et ronds de jambes.
Oui je sais, l'UMP n'est pas mieux.
Mais au moins elle ne se reconnaît que dans un seul chef, au moins pour la base.
Je me souviens d'un échange avec François Fillon et Jack Lang à la veille du second tour.
Tout était plié.
On savait que...
Modeste le futur Premier Ministre disait à Cambadélis aussi présent : " Vous avez eu 5 ans depuis l'avénement de Jacques Chirac. Vous étiez une force d'opposition, vous auriez pu être plus que présents sur le terrain. Au contraire de cela vous vous êtes entre déchirés, vous avez désigné votre candidate 5 mois avant l'élection et pendant ces 5 mois vous vous êtes amusés à tout faire pour qu'elle perde. Nous pendant 5 ans nous avons sillonné la France avec Nicolas, nous sommes allés à la rencontre des militants, nous soutenions le Président de la République pour les bonnes choses, Nicolas montait au créneau quand il n'était pas d'accord, même s'il était ministre. Et puis nous avons choisi notre cadidat et nous nous sommes rangés derrière leui, même ceux qui n'étaient pas d'accord ! Tirez-en des leçons, vous avez désormais 5 ans."
Ben voilà àça fait déjà 1 an et demi de gâché et nous en arrivons au résultat de ce week-end.
Des coqs dans une basse-cou englués les pieds dans la merde.
Une France qui se gondole en voyant cela.
Des militants humiliés puisqu'on leur dit que leur vote ne sert à rien.
Qui si la duchesse Martine ne veut pas, le parti ne veut pas non plus.
Que si le BHV ou Bertrand de l'Hôtel de Ville boude dans son coin il déplacera Noël à Pâques.
Bref, je serais la Madame, je me casserais avec mes 17 millions d'électeurs et je fonderais un parti pour les ultras de gauche, les modérés du milieu, ceux qui se reconnaissent en une politique autre que celle de l'ultra libéralisme qui a conduit bon nombre de nos concitoyens à faire les poubelles pour manger.
Quoi qu'en faisant les poubelles, il vont peut être finir par y trouver les idées de Martine ou Bertrand.
Allez à bon entendeur !