Moral = aux abonnés absents.

Ben oui j'y ai le droit !
Je ne sais pas si c'est à cause du boulot.
Ou bien à cause de la météo.
Bref hier j'étais d'humeur maussade.
Même si quelques amis m'ont envoyé des mails bouées de sauvetage, je n'arrivais pas à donner le coup de pied dans la vase pour me faire remonter à la surface.
Même si un petit consultant de 24 ans est venu égayer mon déjeuner.
Gay ?
Pas gay ?
Avec ces métrosexuels on ne sait plus !
Cerise sur le gâteau j'avais quand même décidé d'aller me "sociabiliser" dans le Marais.
C'est décidément pas l'endroit où il faut se trouver quand on est en décalage avec la vie..
N'ayant rendez-vous avec personne depuis ma mise en quarantaine par le Cochon Rose suite à quelques indiscrétions déposées ici, je me laissais guider par l'envie de rien.
Je me suis posé dans un coin du repaire de grenouilles, crapauds, poulets de grain, dindes et autres volatiles qu'est le Cox.
Je les ai regardés.
Ils ne changent pas.
Surtout le vendredi soir.
Ils guettent.
Ils taillent des costards.
Ils bavent.
Ils ont couché avec tout le monde.
Ils n'ont pas d'amis.
Mais sont entourés de tous.
Ils embrassent tout le monde.
Bref au bout d'une demie heure et malgrè l'arrivée de mes amis charentais, j'ai jeté l'éponge.
Le Cochon Rose n'était pas loin avec ses petits amis sur le trottoir, moi de l'autre côté de la vitre, comme un enfant-bulle.
Il était en compagnie de grenouilles trop coassantes pour moi.
Tant pis.
Une fois de plus, le nain n'a pas embrassé le Cochon.
Quand tout cela reviendra-t-il en place, comme avant ?
Parce qu'il me manque cet ami.
C'est la vie !
Pas de prince Charmant hier soir !
Suis rentré.
Même pas faim.
Couché le Nain.
Boudé le Cochon.
Pas bien, le Nain.