Toujours plus belle la vie ...

Parfois je me dis que je me conduis souvent en amour comme un sale gosse à Noël.
Envieux du jouet dans la vitrine, à en faire des colères, et puis une fois au pied du sapin, je joue quelques instants avec avant de l'abandonner pour de bon.
J'ai souvent réservé le même sort à mes différentes conquêtes.
Christophe a sans doute été celui qui allait venger tous ces garçons que j'avais humiliés.
Que j'avais répudiés sans un mot gentil, alors qu'eux s'étaient donnés entièrement avec passion parfois.
Avec amour, sans doute pour certains d'entre eux.
Hier soir je passais le seuil de ce bar « branchouille» du triangle gay parisien.
The bar : The COX
Un petit moment que je n'étais venu et pourtant il y avait toujours les mêmes tronches d’happy hour.
Pour qui ne connaît pas ce mot "happy hour", il faut savoir que pour les gays parisien c'est un mot magique.
Chaque soir entre 19 et 21 heures, pour le même prix, on double le contenu de votre verre.
Ce qui fait que l'on peut faire causette entre amis pour moins cher et plus longtemps.
autour d'une bière chère et dégueulasse.
Je soupçonne certaines stars du l'endroit de tenir chaque soir avec un verre, mais cela fait tellement bien d'être vu.
Ici.
Si possible avec une tenue chic, mais négligée.
Avec la dernière marque à la mode.
Et le dernier garçon bien en vue.
Surtout ne pas venir ici avec un peu de ventre, une moustache ou des lunettes.
Ne pas venir non plus si l'on est un peu vieux.
Ne pas venir non plus si l'on ne pense pas comme les autres.
Pas le droit d'avoir une opinion autre.
Penser comme la masse qui fait sembler de s'aimer, mais qui n'aime que son égo.
Pas ou peu d'humanité.
Pas de compassion.
Être bête et méchant.
Imposer son point de vue
Je suis parti triste de cet endroit, ou décidément je n'ai pas ma place.
Peut-être est ce aussi parce que j'ai la vie à fleur de peau en ce moment.
Au boulot on m'a fait endosser des habits qui sont un peu trop grands.
Le couturier qui n'arrête pas de les retoucher fais grandir les manches à chaque instant.
Jeudi fut ma journée la plus noire.
Le costard que l'on me taille est si grand que je me suis pris les pieds dedans.
Et puis il y a Laurent.
Nicolas.
Suis je à la hauteur ?
Doutes et incertitudes m'assaillent.
Et puis il y a mon crapaud.
Pour lui aussi la vie n'est pas facile.
Même si sa Madame est encore en vacances et que, de fait, la vie lui est pour le moment plus facile.
Nous avançons tous.
Pas forcément de gaieté de coeur.
Fuite en avant.
Pour quoi ?
Pour qui ?
Beaucoup de questions pour un nain solitaire ...
Vais aller me promener dans le champs.
Casque vissé.
Arrimé à mon joli scooter que j'avais un peu délaissé pour cause de pluie.
Voyez même avec les scooters le nain fidéle devient un "nainfidèle"...
Un infidèle !!!

Comments

[Little Brother]

Ou comment faire durer le plaisir de la quête une fois qu'elle est assouvie..

Tiens, ca me rappelle une enigme que je cherche à résoudre ;)