Et voilà c'est passé !
Même pas mal ...
C'est fini !
C'est passé comme une lettre à la poste.
Samedi soir cool, cinoche, pizza avec des potes qui travaillaient...
Quelques pas de danse.
Au lit à minuit ...
Le lendemain cuisine de 9 à 12....
Puis passage dans le Marais pour acheter le pain.
Retour rapide en métro.
Deux stations...
Et là l'horreur.
Un mec sur le quai en face, le regard hagard.
Perdu.
Plein de tristesse.
Tanguant au bord du quai.
Et là tu te mets à prier qu'il ne saute pas.
Je ne savais que faire.
Il y a avait tant de détresse dans son regard ...
Que faire ?
Pas le temps d'agir.
Déjà le métro se pointe.
Le mien.
Le sien.
Il n'a pas sauté.
Au dernier moment, il s'est ravisé.
Il est parti s'effondrer en larmes sur le banc.
Ma rame est arrivée.
Je suis monté dedans mortifié...
Que lui est il arrivé?
Pourquoi?
Encore un qui n'aime pas les fêtes.
Qui se sentait plus seul dans cet univers de brutes, où les fêtes amplifient tout ?
Déforment tout.
Ces fêtes qui appuient là ou cela fait mal.
Quand tu es séparé de tes enfants.
De ta famille.
Que tu n'as pas d'argent.
De toit où dormir.
Que tu n'es plus celui que tu as été ...
Quelle horreur !
Je suis vite rentré retrouver ma tribu...
Merci ce noël est passé en quelques minutes...